Samedi 12 mars : Assemblée générale
Vendredi 6 mai : Sortie de l'Ascension : visite du château de Fontainebleau en souvenir du séjour de Chateaubriand dans cette ville en novembre 1834.
Samedi 11 juin : Journée d'études sur Chateaubriand et l'Espagne à l’Ecole Normale Supérieure, rue d’Ulm.
Du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre : Sortie d'automne : voyage à Toulouse, Cordes-sur Ciel, le Cayla, Albi (en souvenir des séjours de Chateaubriand à Toulouse en 1802 et1838 et de Maurice et Eugénie de Guérin).
Samedi 8 octobre : Atelier Chateaubriand.
Samedi 3 décembre : déjeuner-débat.
SAMEDI 8 OCTOBRE
Atelier Chateaubriand
Comme les années précédentes, l'atelier se tiendra au "Centre de recherche sur la littérature française" de Paris IV - Sorbonne ( En Sorbonne, escalier I, 2e étage; en haut à droite du plan ci-joint). L'entrée la plus pratique est celle du 14, rue Cujas.
Après la matinée, celles et ceux qui le souhaitent se retrouveront pour un déjeuner au "Bouillon Racine" (3, rue Racine). Le déjeuner est à la charge de chacun, sauf, naturellement, pour les intervenants.
Le programme sera le suivant:
10 h. Accueil des participants par Pierre Glaudes (Université Paris IV - Centre de recherche sur la littérature française du XIXe siècle).
10 h.15.
11 h.45. Patrizio TUCCI (Université de Padoue) : « « My lord, do you remember me? ». Exil et amour à travers le prisme des Mémoires d’outre-tombe. »
Du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre
Sortie d’automne : voyage à Toulouse, Cordes-sur Ciel, le Cayla, Albi
(en souvenir des séjours de Chateaubriand à Toulouse en 1802 et1838 et de Maurice et Eugénie de Guérin).
Pour notre voyage d’automne en 2016, nous vous proposons de nous rendre dans le Sud-Ouest, sur les pas de Chateaubriand, mais aussi de Maurice et d’Eugénie de Guérin.
Chateaubriand s'est rendu à plusieurs reprises dans les provinces du Sud Ouest de la France. Ainsi en 1807, en revenant d'Espagne et à la fin de son voyage en Orient, de même, en 1829, lorsqu'il se rendit à Cauterets pour prendre les eaux et rencontrer l'Occitanienne. À deux reprises il eut l’occasion de venir à Toulouse. La première fois ce fut en octobre 1802 lors du voyage qu’il accomplit dans le Midi de la France pour s’occuper des contrefaçons du Génie du christianisme qui avaient tendance à se multiplier et nuisaient à ses intérêts. Il semble qu’il n’ait fait alors que traverser la ville. La seconde fois ce fut lors de ce voyage de juillet 1838, que Marie-Jeanne Durry a appelé sa « randonnée triomphale ». Après la parution du Congrès de Vérone, il souhaitait rendre visite à diverses personnes qui, dans la presse de province, avaient rendu compte de son livre de façon élogieuse. Il désirait aussi pousser une reconnaissance sur les bords de la Méditerranée pour voir au golfe Juan la plage où Napoléon avait abordé en mars 1815.
Parti de Paris le 10 juillet, il passa par Bourges, Clermont-Ferrand, Rodez, Albi. Le 18 juillet il arriva à Toulouse où il resta trois jours. Il y visita la basilique de Saint-Sernin, l'Académie des Jeux Floraux, le musée des antiquités, s’entretint avec Léonce de Lavergne qui avait participé aux lecture des mémoires en 1834 et en avait fait un compte-rendu enthousiaste. Descendu à l’hôtel de Cambon, dont la famille de Castelbajac occupait une partie, il fut reçu à un grand dîner par l’Occitanienne, Mademoiselle Léontine de Villeneuve, devenue depuis comtesse de Castelbajac et épouse d’un président de la cour d’appel de Toulouse. François-René ce montra parfaitement aimable avec toute la famille et les amis de celle-ci conviés à ce grand dîner. Il quitta Toulouse le 22 juillet au matin pour se rendre à Montpellier est à Nîmes.
Nous connaissons ce voyage de 1838 par diverses correspondances de Chateaubriand, notamment à Madame Récamier, par les échos de la presse locale, recensés par Roger Denux dans un petit livre publié en 1980 avec une préface de Pierre Clarac, La terrible course de Chateaubriand (1838), et par un curieux chapitre des Mémoires d’outre-tombe daté de 1838 où l’auteur, rappelant son voyage de 1802, note en surimpression ses souvenirs tout récents (livre XIV, ch. 2, éd. Jean-Claude Berchet, La Pochotèque, tome 1, p. 657-669).
Maurice de Guérin, né le 4 août 1810 à Andillac, non loin de Gaillac, appartient à la génération romantique et catholique née à la littérature par la lecture de Chateaubriand et la fréquentation de Lamennais. Peu après sa mort survenue au manoir familiale du Cayla le 19 juillet 1839, son œuvre, composée de poèmes en prose (Le Centaure, La Bacchante) et en vers (Glaucus) sera révélé une première fois au public par Georges Sand dans un article de la Revue des deux mondes du 15 mai 1840. Elle marquera les esprits par sa beauté et son originalité. Sa sœur, Eugénie, se consacrera ensuite à corriger ou plutôt à compléter cette première image, avec l’aide de Barbey d’Aurevilly, qui avait été un ami de son frère, et surtout de Trébutien, le libraire de Caen ami de Barbey d’Aurevilly. Les personnalité complexes et attachantes de Maurice et d’Eugénie revivent au manoir du Cayla.
Marc Fumaroli a donné une belle préface à une édition établie et annotée par ses soins du journal (Le Cahier vert) et des poèmes de Maurice de Guérin dans la collection Poésie de Gallimard (1984). Cette édition contient également cinq lettres de Maurice de Guérin à Jules Barbey d’Aurevilly datées des années 1838–1839. Notre ami, le père Bernard Heudré, a aussi évoqué assez longuement Maurice de Guérin pour le séjour de celui-ci à La Chênaie, dans son livre Félicité de Lamennais aux éditions Jean-Pierre Bihr en 2001. Il y écrit que « la demeure du Cayla, aujourd’hui transformée en musée, et à coup sûr l’un des plus beaux sites littéraire de France » (p. 8). Mme Marie-Catherine Huet-Brichard a édité en 2012 les Œuvres Complètes de Maurice de Guérin aux Classiques Garnier. Cette édition critique surclasse désormais toutes celles qui existaient auparavant pour l’établissement du texte et l’annotation.
Nous vous proposons de nous rendre à Toulouse, puis d’aller à Gaillac, de visiter le musée Maurice et Eugénie de Guérin, de visiter le village médiéval voisin de Cordes-sur-Ciel, enfin d’aller à Albi visiter la cathédrale Sainte-Cécile et le musée Toulouse-Lautrec. Fabienne Bercegol et Marie-Catherine Huet-Brichard nous accompagneront au cours de ces visites à Toulouse et au Cayla.
Notre emploi du temps sera le suivant :
Le vendredi 30 septembre 2016 : départ pour Toulouse par un vol Air-France à 9h30 ; déjeuner à Toulouse ; visite des principaux monuments de Toulouse l’après-midi ; départ pour Cordes-sur-Ciel ; visite du le village médiéval de Cordes ; dîner et coucher à l’Hostellerie du Parc à Cordes-sur-Ciel .
Le dimanche 2 octobre 2016 : en fin de matinée visite du Palais de Berbie (Musée Toulouse-Lautrec) ; promenade sur les berges du Tarn, déjeuner à Albi ; retour vers l’aéroport de Toulouse pour prendre un vol sur Paris à 18h05.
Pour l’organisation matérielle de ce voyage, nous avons fait appel à l’Agence HMS Voyages, 5 rue de l’Abbaye, 75006 Paris (Céline Lezan, 0144 69 97 40).
Le prix tout compris de ce voyage dans le Sud-Ouest (voyage en avion, hôtel, restaurant vin compris, car et visites) est de 680€ par personne (sans supplément pour chambre individuelle).
SAMEDI 12 MARS
ASSEMBLEE GENERALE
ECOLE NORMALE SUPERIEURE, 45 rue d’Ulm-75005 PARIS
Salle Dussane
Métro Luxembourg
ASSEMBLEE GENERALE ET CLXXXIII° REUNION DE TRAVAIL
14 H 30 : ASSEMBLEE GENERALE STATUTAIRE
15 H 30 : CENT QUATRE VINGT TROISIEME REUNION DE TRAVAIL
Pèlerinage de l'Ascension
Voyage à Fontainebleau
Vendredi 6 mai
Chers sociétaires,
Nous vous invitons, cette année 2016, à nous rendre pour notre traditionnel pèlerinage de l’Ascension à Fontainebleau pour visiter le château et le parc en souvenir du court séjour que Chateaubriand fit dans cette ville du 5 au 8 novembre 1834, séjour dont quelques belles lettres à Madame Récamier nous ont gardé la mémoire.
Mais Fontainebleau doit d’abord sa célébrité au fait que cette petite ville (7400habitants en 1800, 15000 aujourd’hui), placée auprès d’une grande forêt, a été depuis le Moyen-Age l’un des séjours préférés des rois et des empereurs qui ont régné sur la France. Philippe le Bel y naquit en 1268 et y mourut en 1314, Louis XV s’y maria en 1725, Napoléon y vécut une vingtaine de jours particulièrement dramatiques, du 31 mars au 20 avril 1814, avant sa première abdication et son départ pour l’ile d’Elbe. Il avait aimé, les années précédentes, venir s’y reposer et chasser. De juin 1812 à janvier 1814, le pape Pie VII y demeura « prisonnier » de Napoléon. Napoléon III et l’impératrice Eugénie y séjournèrent également assez fréquemment.
La présence d’un château royal est attestée depuis 1137. Mais il n’en reste que des fondations. Le château moderne fut construit à partir de 1525 sur instruction de François 1er lorsqu’il revint de sa captivité en Espagne. Puis la plupart des souverains qui y séjournèrent ordonnèrent des adjonctions à ce premier château de style Renaissance décoré par des artistes français et italiens, sous la direction de Rosso Fiorentino.
Chateaubriand vint à Fontainebleau en novembre 1834 après avoir définitivement abandonné au début de l’année toute ambition politique et après avoir dû constater peu auparavant l’échec de ses tentatives théâtrales : les représentations de sa pièce Moïse en octobre, cinq à Versailles, une à Paris, avaient été aussi peu réussies que possible et l’accueil du public avait été très réservé, voire moqueur. Chateaubriand souhaitait, sans doute, en parcourant la forêt et un château qui avait été associé aux gloires de la longue histoire de la France se donner les moyens psychologiques d’un nouveau départ. Malheureusement il descendit dans une auberge « abominable », la pluie ne cessa de tomber et Madame Récamier qui avait laissé espérer sa venue ne put se déplacer. Il n’eut pas le courage de s’attaquer à l’écriture des Mémoires et même d’ouvrir le roman, Jacques, que George Sand lui avait adressé à son retour de Venise. Il avoua à Madame Récamier avoir rédigé « cinq ou six pages de folie, comme on se fait saigner quand le sang se porte au cœur ou à la tête » (Correspondance générale, tome IX, p 366). Quelles sont ces pages ? S’agit-il de celles qui, dérobées par un secrétaire indélicat, seront publiées plus tard sous le titre d’Amour et vieillesse et figurent aujourd’hui en annexe des Mémoires d’outre-tombe (dans l’édition de Jean-Claude Berchet, à la Pochothèque, tome 2, pp.1491-1499) ? C’est vraisemblable mais aucunement démontré. Il visita, néanmoins, le château qu’il résuma en quelques mots : « C’est l’Italie dans un désert des Gaules ». Il évoquera aussi « ces fées de la forêt qui s’étaient jetées sur lui pour l’étrangler » (ibidem). Nous savons, en outre, par une lettre charmante à Mme de Chateaubriand, récemment passée en salle des ventes, lettre en date du 26 mai 1845, qu’il s’arrêta et dormit à Fontainebleau lors du dernier voyage à Venise entrepris pour répondre à l’invitation de la duchesse de Berry et du comte de Chambord.
Aux temps du Romantisme, Fontainebleau et sa forêt furent une des destinations privilégiées des écrivains. En août 1833, George Sand et Musset firent en forêt de longues promenades que Musset relatera dans la Confession d’un enfant du siècle (1836, quatrième partie, chapitre 3) et George Sand dans Elle et lui (1859). Stendhal y passera le 10 août 1837 et consignera ses impressions au début des Mémoires d’un touriste (1838) : « Le château de Fontainebleau ressemble à un dictionnaire d’architecture ».
Le programme de la journée sera le suivant :
9 h 30 : Rendez-vous Place Joffre, devant l’Ecole Militaire et la Statue du Maréchal, où nous attendra le car de la société Jonc Marins Voyages.
1i h 00-12h 45 : Première partie de la visite : Nous nous partagerons en deux groupes de quinze à vingt personnes, chaque groupe étant guidé par une conférencière. Deux parcours thématiques seront proposés : Fontainebleau et Napoléon Ier (Musée Napoléon 1er et appartement intérieur de l’Empereur), ou bien Fontainebleau de la Renaissance à l’Age classique (Grands appartements et Galeries).
13 h 00-15 h 00 : Déjeuner au restaurant La Table des Maréchaux, 9 rue Grande, 77300 Fontainebleau, salon Marie Louise.
15 h 20-17 h 00 : Deuxième partie de la visite : Visite libre et en petits groupes (avec audio-guide), et selon le temps, du parc ou des parties du château qui n’auront pu être visitées le matin ou que nous voudrions revoir.
17 h 10 : Retour du car vers Paris, arrivée Place Joffre autour de 18 h 20.
Inscription et participation aux frais
Une participation aux frais de 90 euros par personne est demandée (elle comprend le transport par car, le repas, les droits d’entrée et la visite guidée). Prévoir 66 euros pour ceux qui se rendraient à Fontainebleau par leurs propres moyens. L’audioguide pour la visite de l’après-midi est au prix de 3 euros par personne.
Inscription préalable obligatoire et paiement par chèque libellé à l’ordre de la Société Chateaubriand à adresser avant le vendredi 26 avril 2016 à M. Jean-Claude Gros, trésorier de la Société Chateaubriand, 58 rue Monsieur le Prince, 75006 Paris.
Journée d'études sur Chateaubriand et l'Espagne
Cette journée a été préparée par Philippe Antoine, Guy Berger et Jacques-Alain de Sédouy.
SAMEDI 11 JUIN 2016
ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, Amphithéâtre Rataud
Métro Luxembourg, Bus 21 et 27, arrêt Feuillantine
Inscription libre, il n’est pas demandé de participation aux frais
A partir de 9 h 30 (présidence de Jacques-Alain de Sédouy)
- Guy Berger (Président de la Société Chateaubriand) :
- Fabienne Bercegol (Professeur à l’Université de Toulouse Le Mirail) : "Chateaubriand et le désir de Grenade".
- Philippe Antoine (Professeur à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand) : "Chateaubriand et la littérature espagnole. La figure de Don Quichotte dans les Mémoires d’outre-tombe".
- Tomàs Gonzalo Santos (Professeur à l’Université de Salamanque) : "La réception de Chateaubriand en Espagne jusqu’en 1860".
Pause-déjeuner à 12 h 30, reprise à 14 h 30 (présidence de Guy Berger)
- Emmanuel Larroche (Professeur à l’Ecole Alsacienne, chercheur associé à l’ISP) : "Chateaubriand et la guerre selon la Charte. Comment justifier une intervention militaire face aux critiques de l’opposition libérale".
- Jacques-Alain de Sédouy (Vice-président de la Société Chateaubriand, ancien ambassadeur, éditeur du Congrès de Vérone) : "Comment décrypter le Congrès de Vérone ?"
- Benoit Pellistrandi (Professeur au lycée Condorcet, ancien directeur des études à la Casa de Velasquez) : "L’intervention française en Espagne de 1823 vue par les historiens espagnols et replacée dans l’histoire longue de l’Espagne".
Fin de la journée à 17 h 30
à l'occasion du
BICENTENAIRE DE LA MONARCHIE SELON LA CHARTE
Paris le 31 octobre 2016
Chers sociétaires
Selon une coutume inaugurée il y a cinq ans, en 2012, nous vous invitons pour terminer l’année à nous retrouver pour un déjeuner convivial
le samedi 3 décembre 2016 à partir de 12h 15 au Restaurant l’Ambassade d’Auvergne
22 rue du Grenier Saint-Lazare 75003 Paris
Métro : Etienne Marcel ou Rambuteau (sortie n° 4)
Comme les années précédentes, ce déjeuner sera pour nous l’occasion d’évoquer un fait marquant de la vie ou de l’œuvre de Chateaubriand dont nous pouvons commémorer l’anniversaire, et d’en débattre entre nous. Cette année ce sera la publication autour du 15 septembre 1816 de La Monarchie selon la Charte.
Cette brochure parue chez le libraire-éditeur Le Normant, composée de 92 brefs chapitres courant sur 176 pages dans l’édition originale, a toujours été considérée, non sans raisons, par son auteur comme son œuvre politique majeure. Comme il l’écrira dans les Mémoires d’outre-tombe : « Cette publication a été une des grandes époques de ma vie politique : elle me fit prendre rang parmi les publicistes ; elle servit à fixer l’opinion sur la nature de notre gouvernement ». C’est, sans conteste, un chef d’œuvre d’analyse politique et juridique et de littérature polémique. Deux éditions contemporaines de ce grand texte peuvent être consultées : celle de Jean-Paul Clément : Chateaubriand, Grands écrits politiques, Paris, Imprimerie Nationale, 1993, tome 2, pp 301-525; celle de Colin Smethurst : Chateaubriand, Ecrits politiques (1814-1816), Genève, Droz, 2002, pp 397-572.
La première partie de cette brochure est une étude de droit constitutionnel de la Charte de 1814, interprétée dans un sens parlementariste (le roi règne mais ne gouverne pas, le ministère désigné par le roi doit être en accord avec la majorité de la Chambre des députés, il est politiquement responsable devant le Parlement). La seconde partie revient sur l’histoire des trois ministères qui se sont succédé depuis la première Restauration en 1814 et conteste vigoureusement l’orientation politique du dernier, celui du duc de Richelieu. Celle-ci est jugée trop favorable aux « intérêts moraux révolutionnaires » et, de la sorte, contraire aux vœux de la majorité royaliste de la Chambre et, bien sûr, aux besoins du pays. Chateaubriand résume son programme par cette formule : « Le Roi, la Charte et les honnêtes gens ».
Nous pourrons, lors de notre déjeuner-débat, rappeler les circonstances mouvementées de la rédaction de cette brochure, de son impression, de sa saisie chez l’éditeur sur ordre du ministre de la Police, de son autorisation de publication par ordonnance du tribunal de la Seine. Nous pourrons aussi évoquer les polémiques qui suivirent cette parution (notamment une brochure de Benjamin Constant, rédigée sur les conseils de Madame de Staël, publiée en décembre 1816) ainsi que les conséquences sur la vie de Chateaubriand des « sanctions » qu’elle provoqua de la part du Roi : privé de son titre de Ministre d’Etat et des revenus qui accompagnaient cette dignité, Chateaubriand fut contraint de vendre sa bibliothèque et sa propriété de la Vallée-aux-Loups. Nous pourrons enfin débattre de la pertinence de cette interprétation de la Charte et de sa place dans l’évolution des idées constitutionnelles et des institutions dans notre pays et plus largement en Europe. Nous serons pour cela aidés par deux historiens de la monarchie constitutionnelle, nos amis Olivier Tort et Hervé Robert..
Nous vous invitons à vous inscrire sans retard auprès de notre trésorier,
M. Jean-Claude Gros, 58 rue Monsieur le Prince, 75006 Paris,
en mentionnant bien dans votre courrier votre adresse postale et, dans toute la mesure du possible votre adresse électronique.
La participation aux frais est de 65 euros. Le chèque de paiement est, bien sûr, à libeller à l’ordre de la Société Chateaubriand. Le salon où nous nous réunirons ne pouvant accueillir que quarante-cinq convives, seuls les premiers inscrits pourront participer à cette rencontre.
Nous vous prions de nous excuser du prix un peu élevé de cette prestation. Mais il n’est pas facile, croyez-nous, de trouver à Paris, pour tout un groupe, un restaurant central et confortable, où la chère soit agréable.
Nous évoquerons le 3 décembre de façon précise notre programme d’activités pour 2017 qui vient d’être arrêté.
Guy Berger
Président de la Société Chateaubriand